Troubles en santé mentale


Symptômes des divers troubles de santé mentale

Les troubles cognitifs sont souvent les premiers symptômes qui apparaissent et sont précurseurs de la schizophrénie. Ce sont ces troubles qui entraînent les difficultés de socialisation chez une personne atteinte de schizophrénie.

Troubles d’attention, de concentration, manque de tolérance à l’effort

La personne atteinte prend du temps à répondre aux questions, à réagir aux situations demandant une réponse rapide. Elle ne réussit plus à conserver une attention soutenue pendant une tâche : elle n’est plus capable de suivre ses cours ou de se concentrer sur un film.

Troubles de mémoire

La personne atteinte oublie de faire des tâches de la vie quotidienne (faire ses devoirs, suivre son horaire), a de la difficulté à raconter ce qu’elle lit, à se rappeler ce que les autres disent ou à suivre une conversation. Sa mémoire autobiographique est affectée : elle oublie plusieurs moments de son histoire personnelle. Sa mémoire de travail altérée ne lui permet plus de faire plusieurs tâches en même temps en se souvenant où elle est rendue dans chacune d’elles.

Troubles des fonctions exécutives

Les fonctions exécutives sont essentielles à tout comportement dirigé, autonome et adapté, comme préparer un repas. La personne atteinte a de la difficulté à conceptualiser les gestes nécessaires à la réalisation d’une tâche, à anticiper les conséquences : elle manque de planification, d’organisation des séquences d’action pour atteindre un but, elle manque de flexibilité, de discernement, de vérification, elle démontre une capacité d’autocritique limitée.

Ces troubles cognitifs se présentent en premier, comme des symptômes annonciateurs, mais ils persisteront longtemps après la résorption des symptômes aigus.

Symptômes dits positifs

Les symptômes aigus (positifs) se manifestent habituellement au début de l’âge adulte, entre 17 et 23 ans chez les hommes et entre 21 et 27 ans chez les femmes. Ils sont dits « positifs » parce qu’il s’agit de manifestations qui s’ajoutent aux fonctions mentales normales. C’est leur présence qui est anormale.

  • Hallucinations

Ce sont des perturbations des perceptions le plus souvent auditives (la personne atteinte entend une voix qui fait des commentaires ou profère des insultes, des menaces), mais parfois aussi visuelles, olfactives ou tactiles.

  • Délires

Ce sont des erreurs de jugement logique, des croyances non fondées dans la réalité. La personne atteinte s’imagine que l’individu qui la regarde dans l’autobus ou qui la croise dans la rue est là pour l’espionner; elle se sent surveillée, persécutée, en danger ou croit que la télévision lui envoie des messages; elle est convaincue d’avoir le pouvoir d’influencer des événements dans le monde, qu’elle est contrôlée par une force ou qu’on peut lire dans ses pensées, etc.

  • Langage incohérent

La personne atteinte dit des phrases sans suite ou incompréhensibles et invente des mots.

  • Agissements bizarres

La personne atteinte ferme les stores de la maison par crainte d’être espionnée; elle collectionne des bouteilles d’eau vides; elle se promène nue dans la rue, elle peut démontrer un intérêt inhabituel à l’égard des religions et des sciences occultes, etc.

  • Besoin compulsif d’écrire, utilisation d’une calligraphie semblable à celle d’un enfant et textes incohérents

 

Symptômes dits négatifs

Les symptômes déficitaires (négatifs) succèdent habituellement aux symptômes aigus. Ils s’observent par un manque ou une absence de comportements spontanés, attendus. Les symptômes déficitaires sont souvent attribués à tort aux effets de la médication.

  • Isolement, retrait social, indifférence au monde extérieur

La personne atteinte perd plaisir à ses activités de loisirs. Elle délaisse ses amis, se retire dans sa chambre, devient même irritable si on tente de l’approcher. Elle se coupe peu à peu de la réalité. Il y a détérioration des relations interpersonnelles.

  • Alogie ou difficulté de conversation

La personne atteinte ne trouve plus ses mots, donne des réponses brèves et évasives et ne réussit plus à communiquer ses idées ou ses émotions. Elle utilise des expressions ou des structures de phrases inhabituelles.

  • Apathie, perte d’énergie

La personne atteinte passe ses journées devant la télé sans vraiment être capable de suivre ce qui s’y passe, elle néglige son hygiène ou son apparence personnelle et manque de persistance ou d’intérêt pour commencer ou achever des tâches routinières (études, travail, ménage). Cette attitude donne une impression d’insouciance, de négligence, de manque de volonté et de paresse.

  • Diminution de l’expression des émotions

Le visage de la personne atteinte devient inexpressif, ses inflexions vocales diminuent (elle parle toujours sur le même ton), ses mouvements sont moins spontanés, ses gestes, moins démonstratifs. Le regard est fixe, accompagné d’une absence de clignements des yeux ou, au contraire, de clignements incessants.

  • Dysfonctionnement social ou professionnel

Tous ces symptômes amènent un dysfonctionnement dans l’hygiène, les études, le travail et les relations interpersonnelles. Certains de ces symptômes et altérations du fonctionnement persisteront, de façon fluctuante, pendant des années.

Autres symptômes

  • Troubles du sommeil, périodes d’éveil à des heures inhabituelles, confusion entre le jour et la nuit
  • Hyperactivité ou inactivité, ou alternance des deux états
  • Hostilité, méfiance et terreur
  • Réactions exagérées face à la désapprobation de l’entourage et des membres de la famille, et réactions affectives inhabituelles
  • Hypersensibilité au bruit et à la lumière
  • Altération de l’odorat et du goût
  • Automutilation

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

La phase dépressive est caractérisée par :

  • une tristesse de l’humeur;
  • un ralentissement de la pensée;
  • un ralentissement moteur.
  • Tristesse de l’humeur

L’individu a le cœur gros, il perd tout goût de jouir de la vie et est porté à pleurer, à se culpabiliser pour des choses du passé, à se dévaloriser. Il peut se penser atteint d’une maladie incurable et souhaiter la mort. Il voit tout en noir.

  • Ralentissement de la pensée

Le sujet déprimé présente de la difficulté à formuler sa pensée. Ses capacités de concentration et d’attention sont diminuées, ses réponses sont souvent monosyllabiques, comme s’il était incapable de formuler une phrase complète.

  • Ralentissement moteur

Toute activité devient pénible pour le déprimé, il n’y voit plus d’intérêt. Il passerait ses journées couché parce que continuellement fatigué. Se laver, se brosser les dents, s’habiller, se nourrir deviennent des corvées qu’il essaie d’éviter. Il présente des troubles de l’appétit, des pertes ou des gains de poids, une perte d’énergie et de plaisir, et il devient de plus en plus solitaire. Il reste souvent couché, mais il souffre d’insomnie, préoccupé qu’il est par ses idées pessimistes. L’idée de suicide peut lui apparaître comme la seule solution à ses souffrances indescriptibles.

 

Phase maniaque

La phase maniaque est l’envers de la phase dépressive. Elle est caractérisée par :

  • une exaltation de l’humeur;
  • une accélération du processus de la pensée;
  • une hyperactivité motrice.
  • Exaltation de l’humeur

L’humeur du maniaque est exubérante, exaltée. Il ne s’agit pas là de la vitalité et de l’optimisme que l’on retrouve chez les gens entreprenants.

Il a une extrême confiance dans ses pouvoirs et son charme, il est convaincu et convaincant, il ne permet aucune critique, devenant même facilement irrité et colérique. Sur le plan affectif, il a des aventures pour le plaisir de plaire, de connaître le changement, sans penser aux conséquences possibles. Il a une absence totale d’inhibition et de tact, ce qui peut amener des conséquences fâcheuses sur le plan familial, au travail, etc.

  • Accélération du processus de la pensée

La pensée du maniaque est rapide, accélérée. Les pensées se bousculent au point que le flot verbal ne peut suivre le rythme et il passe d’un sujet à l’autre, fait du coq-à-l’âne; il parle et parle sans arrêt, même si son auditoire n’écoute pas.

Comme l’écriture prend encore plus de temps que la parole, ses écrits peuvent être tout à fait incohérents, même pour lui.

  • Hyperactivité motrice

Le maniaque est toujours en mouvement. Il entreprend plusieurs projets en même temps dans lesquels il s’est engagé sans prendre le temps d’en examiner les détails afin d’en vérifier la validité : son jugement est perturbé; son activité sexuelle s’accroît et va dans toutes les directions. Il ne connaît pas de limites à ses forces, ne prend pas le temps de manger, ne se sent jamais fatigué et a trop de choses à faire pour penser à dormir. Il peut également dépenser de façon excessive et jouer compulsivement.

Si son entourage essaie de le calmer ou de lui conseiller du repos, il devient irritable et considère que ce sont les autres qui sont malades. Il dérange son entourage, souvent la nuit en raison de ses insomnies et de son activité excessive.

Le patient en phase maniaque peut devenir méfiant, considérer que son entourage en veut à ses biens et à sa personne. Ses projets grandioses peuvent être accompagnés de méfiance, de propos paranoïdes, c’est-à-dire qu’il se sent persécuté, menacé.

Cette facette paranoïde peut être, à un moment donné, le symptôme principal, ce qui peut induire en erreur l’examinateur qui pensera à une psychose paranoïde ou à une schizophrénie paranoïde et conduira la personne malade à un traitement qui n’est pas le bon.

 

Phase mixte

Alors qu’habituellement les phases dépressives, les phases maniaques et les phases dites normales, ou euthymiques, se suivent (ce qu’on appellera « un cycle »), il arrive que des symptômes dépressifs soient enchevêtrés à des symptômes maniaques : on parle alors de forme mixte. Le malade présentera par exemple :

  • un affect triste;
  • une accélération du processus de la pensée et un ralentissement moteur.

 

Les cycles rapides

On note généralement qu’un cycle est constitué par une phase maniaque, une phase dépressive et une phase euthymique, c’est-à-dire, d’humeur stable et normale.

Quand il survient plus de quatre cycles dans une année chez un individu, on considère qu’il a des cycles rapides.

Il peut arriver que le même malade présente plusieurs périodes maniaques et dépressives au cours de la même journée. Les périodes de dépression s’échelonnent en moyenne sur dix mois alors que les phases de manie, caractérisée par une grande excitation, durent de trois à six mois.
source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

 

  • Irritabilité excessive
  • Déprime ou tristesse permanente (envie de pleurer fréquemment)
  • Inquiétude excessive
  • Difficulté à prendre des décisions
  • Perte d’intérêt et de plaisir pour toute activité

Symptômes physiques :

  • Troubles de l’appétit : perte ou gain d’appétit et/ou de poids
  • Troubles du sommeil : insomnie ou hypersomnie
  • Agitation ou ralentissement
  • Diminution de la concentration ou de la mémoire
  • Diminution ou perte d’intérêt sexuel
  • Fatigue ou manque d’énergie

Symptômes subjectifs :

  • Dépréciation, dévalorisation et perte d’estime de soi
  • Sentiment d’indignité et de persécution ou culpabilité excessive
  • Difficulté de concentration ou indécision
  • Sentiment d’isolement et de solitude
  • Pensées récurrentes de mort ou de suicide

Changements de comportement :

  • Retrait ou dépendance sociale
  • Masques
  • Négation ou résistance

 

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

La diversité des manifestations du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité rend complexe leur énumération. Nous avons répertorié ici des manifestations fréquemment observées chez les enfants qui présentent ce trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité
(Noter que cette liste n’est pas exhaustive.)

Inattention :

  • Difficulté à sélectionner l’information pertinente;
  • Difficulté à rester longtemps attentif sur un travail;
  • Mémoire immédiate souvent déficitaire;
  • Pertes et oublis fréquents de matériel;
  • Difficulté à écouter quand on lui parle;
  • Difficulté à suivre les consignes;
  • Grande sensibilité à l’interférence (définition);
  • Difficulté majeure à se mettre à la tâche;
  • Difficulté à répartir son attention entre deux tâches simultanées (écouter et prendre des notes);
  • Désorganisation générale (matériel, effets personnels, sac d’école, etc.).

Hyperactivité-Impulsivité :

  • Tendance à bouger constamment (pieds, mains, se tortille sur sa chaise);
  • Difficulté à rester assis;
  • Se lève fréquemment en classe;
  • Tendance à jouer avec les objets qui l’entourent (par exemple, matériel sur son pupitre);
  • Difficulté à attendre son tour et veut toujours être le premier;
  • Coupe fréquemment la parole aux autres.

source: www.cenopfl.com

Une anxiété et du souci excessif face aux activités quotidiennes pendant plus de 6 mois consécutifs.

L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des symptômes suivants :

  • Agitation
  • Fatigabilité
  • Difficultés de concentration ou trous de mémoire
  • Irritabilité
  • Tension musculaire
  • Perturbation du sommeil

L’anxiété, les soucis et les symptômes physiques qui en découlent entraînent une souffrance significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines.

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

Le trouble obsessionnel-compulsif est reconnu comme étant un trouble de l’anxiété. Le TOC se caractérise par des obsessions, des compulsions ou les deux. Les obsessions sont des pensées ou des images intrusives qui surgissent à répétition et qui sont difficiles à chasser de l’esprit. Les obsessions sont dérangeantes, parfois effroyables ou désagréables. Elles peuvent générer beaucoup de détresse, de peur, de malaises ou de dégoût.

Pour essayer de réprimer ou de se débarrasser des obsessions, la personne atteinte se sent obligée d’accomplir des gestes répétitifs, de véritables rituels,  appelés compulsions.

Les obsessions ou compulsions sont à l’origine de sentiments marqués de détresse, d’une perte de temps considérable (prenant plus d’une heure par jour) ou elles interfèrent de façon significative avec les activités habituelles de la personne, son fonctionnement professionnel (ou scolaire) ou ses activités ou relations sociales habituelles.

Les rituels compulsifs peuvent occuper plusieurs heures par jour. Malheureusement, les compulsions n’apportent qu’un soulagement temporaire et le cycle obsession-compulsion reprend de plus belle. Contrairement au jeu compulsif, les compulsions n’apportent aucun plaisir.

Certaines personnes sont aux prises avec tellement de compulsions qu’elles ne peuvent pas quitter leur domicile, se rendre au travail ou visiter leur famille ou leurs amis. Souvent, elles se jugent très sévèrement ; fréquemment, les gens ayant un TOC cachent leurs symptômes et s’isolent.
Les obsessions et les compulsions

Obsessions typiques

Compulsions typiques

Peur de la contamination, par la saleté, les microbes, la maladie ou les excréments. Se laver, prendre plusieurs douches longues, nettoyer sans fin.
Peur de faire du mal aux autres à cause d’un manque d’attention (ex : peur de causer un accident d’auto). Rituels de répétition, vérifier que rien de terrible n’est arrivé
Préoccupation excessive avec l’organisation et la symétrie Disposer les choses selon un agencement précis, ranger les choses ou les plier d’une certaine façon.
Crainte d’attraper une maladie grave, comme le cancer ou le SIDA. Prendre des mesures excessives pour supprimer le contact avec des éléments contaminants.
Impulsions, images ou pensées perverses à propos de la sexualité. Besoin de toucher, de compter mentalement et de vérification.
Souci exagéré d’une partie de son corps (ex : peur que son nez soit déformé, que sa peau soit imparfaite. Vérifier dans le miroir ou beaucoup de temps afin de camoufler le défaut, soit avec du maquillage, des vêtements ou des accessoires.
Peur d’être responsable d’un événement. Vérifier que les portes sont verrouillées, les appareils électriques débranchés.
Préoccupation avec le sacrilège et le blasphème ou la moralité. Prières ritualisées, chiffres ou mots spéciaux utilisés pour neutraliser la pensée.
Peur de jeter un objet dont on pourrait avoir besoin. Ramasser et entreposer des objets ou des papiers inutiles.

 

La personne qui souffre de TOC a conscience de l’absurdité de ses pensées et/ou de son comportement, mais, sans aide, elle ne parvient pas à s’en départir. Ces idées et/ou ces comportements sont incontrôlables.

 

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

Mode général d’instabilité dans ses relations interpersonnelles, d’estime de soi et des affects avec une impulsivité marquée qui apparaît au début  de l’âge adulte et est présent dans une variété de contextes comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

  1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés.
  2. Un modèle d’instabilité et d’intensité dans les relations interpersonnelles caractérisé par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation.
  3. Trouble d’identité et d’instabilité persistante de l’image et de la notion de soi.
  4. Impulsivité dans au moins 2 secteurs potentiellement préjudiciables pour la personne : dépenses, sexe, abus de substance, conduite dangereuse, boulimie …
  5. Comportement suicidaire récurrent, gestes ou menaces, comportement d’auto-mutilation.
  6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur. (Épisode intense de dysphorie, irritabilité, une anxiété qui dure habituellement quelques heures et rarement plus que quelques jours).
  7. Sentiments chroniques de vide.
  8. Colères intenses ou inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (manifestations fréquentes de tempérament, colères constantes, batailles physiques récurrentes.
  9. Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

 

Les individus qui ont une personnalité limite font des efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés. La perception d’une séparation ou d’un rejet imminents ou la perte d’une structure externe peuvent profondément modifier l’image de soi, les affects, la cognition ou le comportement.

La peur d’être abandonné est liée à l’intolérance à la solitude et au besoin d’avoir d’autres gens avec soi. Ces efforts pour éviter l’abandon peuvent aller jusqu’à des actes impulsifs comme des automutilations ou des gestes suicidaires. Ces comportements suicidaires répétés sont souvent à l’origine de la demande de soins.

Le décès par suicide survient chez 4 à 5 % des personnes souffrant de trouble de personnalité limite.

 

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

Mode général de mépris et de violation des droits d’autrui, se manifestant dès l’âge de 15 ans  comme en témoignent au moins 3 des manifestations suivantes :

  1. Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements  légaux. Ce trouble est marqué par la répétition de comportements passibles de judiciarisation.
  2. Tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries.
  3. Impulsivité ou incapacité à planifier.
  4. Irritabilité et agressivité indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions
  5. Imprudence pour sa sécurité ou celle des autres.
  6. Irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer ses obligations financières.
  7. Absence de remords, manifestée par le fait d’être indifférent ou l’inutilité de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui.

 

Les décisions sont prises sur l’inspiration du moment sans préméditation et sans considération des conséquences pour soi ou pour les autres. Les individus qui ont une personnalité antisociale peuvent avoir une opinion orgueilleuse et arrogante d’eux-mêmes. Ils peuvent avoir des idées sur tout, être effrontés et très sûrs d’eux-mêmes. Ces individus peuvent être irresponsables et exploiter l’autre dans les relations sexuelles. Ils peuvent être aussi irresponsables en tant que parents.

 

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention commençant au début de l’âge adulte et présent dans une série de contextes comme en témoignent au moins  5 des manifestations suivantes :

  1. Inconfort dans les situations où ces individus ne sont pas le centre d’attention.
  2. L’interaction avec les autres est souvent caractérisée par une séduction sexuelle inappropriée ou un comportement provocateur.
  3. Expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante.
  4. Utilisent régulièrement leur apparence physique pour attirer l’attention sur eux.
  5. Manière de parler trop subjective mais pauvre en détails.
  6. Montrent de l’auto-dramatisation, de la théâtralité et une expression exagérée d’émotions.
  7. Suggestibilité, ils sont facilement influencés par autrui ou par les circonstances.
  8. Considèrent les relations plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.

 

L’aspect et le comportement de ces individus sont souvent caractérisés par une attitude provocante et une séduction sexuelle inappropriées. Ce comportement n’est pas seulement dirigé vers les personnes pour lesquelles le sujet a un intérêt amoureux ou sexuel mais survient dans un large éventail de relations sociales ou professionnelles sans que cela soit adapté au contexte.

Le risque réel de suicide est inconnu mais l’expérience clinique suggère que ces individus présentent un risque accru de gestes ou de menaces suicidaires dont le but est d’obtenir plus d’attention ou de soin.

 

source:www.fondationdesmaladiesmentales.org

Mode général d’inflation de l’image de soi, teintée de grandeur (en fantaisie ou comportement), besoin d’admiration et manque d’empathie. Ces signes commencent au début de l’âge adulte et sont présents dans une série de contextes, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes. Cet individu :

  1. A un sens grandiose de son importance (exagère ses réalisations, ses talents, s’attend à être reconnu comme étant supérieur, sans réussites proportionnées.
  2. Est absorbé par des fantaisies de son succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal.
  3. Croit qu’il est spécial et unique et qu’il ne peut être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau.
  4. A un besoin excessif d’être admiré.
  5. Pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits.
  6. Exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.
  7. Manque d’empathie, peu disposé ou réticent à reconnaître ou à identifier les sentiments ou les besoins des autres.
  8. Est souvent envieux des autres ou croit que les autres l’envient.
  9. Fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.

 

Les individus qui ont une personnalité narcissique ont habituellement un besoin excessif d’être admirés. Leur estime d’eux-mêmes est en règle générale très fragile. Ils envient souvent les autres et peuvent être jaloux du succès ou des biens des autres pensant qu’eux-mêmes seraient plus dignes de ces réalisations, de cette gloire et de ces privilèges. Leur attitude est souvent arrogante, méprisante ou condescendante.

 

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

Un mode général de détachement par rapport aux relations sociales, un éventail ou une gamme limités dans l’expression d’émotions dans les relations interpersonnelles, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans une variété de contextes, comme en témoignent au moins  4 des manifestations suivantes. Cet individu :

  1. N’a aucun désir ni plaisir pour les relations intimes y compris les relations intra-familiales.
  2. Choisit presque toujours des activités solitaires.
  3. A peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes.
  4. Prend du plaisir que dans de rares activités, sinon aucune.
  5. Manque d’amis ou de confidents en dehors de ses parents du premier degré.
  6. Semble indifférent à l’éloge ou à la critique d’autrui.
  7. Montre une froideur émotionnelle, du détachement ou d’émoussement de l’affectivité.

 

Les personnes schizoïdes semblent manquer de désir d’intimité, semblent indifférentes aux opportunités de développer des relations intimes et ne semblent pas vivre de satisfaction à faire partie d’une famille ou d’un groupe social. Elles préfèrent des activités solitaires plus qu’être avec les autres. Elles paraissent souvent comme étant socialement isolées et choisissent  presque toujours des activités ou loisirs qui n’impliquent pas d’interactions avec les autres. Elles préfèrent des tâches mécaniques ou abstraites comme l’ordinateur ou des jeux mathématiques. Elles peuvent avoir un intérêt minime pour les expériences sexuelles avec une autre personne. Elles ont peu de plaisir pour les expériences sensorielles, physiques ou interpersonnelles comme marcher sur une plage au voir le coucher du soleil. Elles affichent habituellement un air ennuyeux ou fade sans réaction émotionnelle visible et répondent rarement par une expression faciale ou gestuelle.

À cause de leur manque d’habiletés sociales et de leur manque de désir pour les relations sexuelles, elles ont peu d’amis, préférant la solitude. En réponse au stress, elles peuvent vivre de courts épisodes psychotiques et développent parfois une dépression majeure

 

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

Une méfiance envahissante et soupçonneuse des autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes. Apparaît au début de l’âge adulte et est présente dans divers contextes comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes. Cet individu :

  1. Doute sans base suffisante que les autres l’exploitent, lui font du mal ou le déçoivent.
  2. Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés.
  3. Est réticent à se confier à autrui par crainte injustifiée que l’information sera utilisée malicieusement contre lui.
  4. Voit des significations cachées humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins.
  5. Garde continuellement rancune (ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné).
  6. Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation non apparentes pour les autres et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère.
  7. Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou de son partenaire sexuel.

 

Les individus qui souffrent de ce trouble de personnalité ont beaucoup de difficultés dans les relations intimes.  Leur suspicion excessive et leur hostilité s’expriment par une argumentation manifeste, des plaintes récurrentes ou par une attitude distante et hautaine. Parce qu’ils sont hypervigilants pour de menaces potentielles, ils peuvent agir de façon prudente, mystérieuse  ou sournoise et paraissent froids et manquent de sensibilité. Bien qu’ils puissent paraître objectifs, rationnels et impassibles, ils affichent plus une émotivité labile avec hostilité, entêtement et expressions sarcastiques. Leur nature agressive et suspicieuse peut s’attirer l’hostilité des autres, ce qui sert à confirmer leurs prévisions originales.

Parce qu’ils manquent de confiance aux autres, ils ont un besoin excessif d’être auto-suffisant avec un grand sens de l’autonomie. Ils ont aussi besoin d’un grand contrôle sur leur entourage. Ils sont souvent rigides, critiques à l’égard des autres et incapables de collaborer, ils ont beaucoup de difficulté à accepter la critique. Ils peuvent blâmer les autres pour leurs propres  défauts. Par leur réponse rapide à contre-attaquer, ils peuvent souvent être impliqués dans des batailles juridiques.

Ils cherchent à confirmer leurs idées négatives préconçues à l’égard des gens ou des situations qu’ils rencontrent en attribuant les motivations malveillantes aux autres qui sont des projections de leurs propres peurs. Ils peuvent exposer (légèrement cachés des fantasmes irréalistes grandioses qui sont souvent à des fins de pouvoir et tend à développer des stéréotypes négatifs des autres.

En réponse au stress, ces personnes peuvent vivre de brefs épisodes psychotiques (de quelques minutes à quelques heures). Ils peuvent développer une dépression majeure et peuvent être à risque de développer de l’agoraphobie et un trouble obsessionnel-compulsif.

L’abus d’alcool et de substances apparaît souvent.

 

source: www.fondationdesmaladiesmentales.org

La psychose n’est pas une maladie en soi mais plutôt un ensemble de symptômes associés à plusieurs problèmes mentaux différents; un peu comme la fièvre est le symptôme de la grippe ou d’autres virus.

La psychose est une perte de contact temporaire avec la réalité qui indique la présence de maladies mentales sous-jacentes comme la schizophénie, la maladie d’Alzheimer, le trouble bipolaire ou lla dépression psychotique. La psychose n’est pas un état permanent; elle se soigne et la majorité des gens retrouvent une vie satisfaisante.

Symptômes

Les symptômes précoces incluent:

  • Des modifications de l’humeur, des habitudes de sommeil et de l’appétit, une perte d’énergie ou de motivation, l’isolement, de la difficulté à se concentrer, des pertes de mémoire, des problèmes au travail ou à l’école.

Les symptômes spécifiques incluent :

  • Perturbations de la perception et hallucinations : entendre des voix ou voir des choses qui n’existent pas.
  • Croyances et jugements bizarres ou clairement injustifiés, délires. Par exemple, croire que l’on est persécuté, sans en posséder la moindre preuve, ou encore s’imaginer que l’on peut lire dans nos pensées.
  • Pensée désorganisée (s’exprimer d’une manière confuse) ou comportement bizarre.

 

source: www.douglas.qc.ca

La Dre Holly Agostino, spécialiste en médecine de l’adolescence à l’Hôpital de Montréal pour enfants, affirme que même si chaque cas est différent, il existe des signes que tous les parents peuvent rechercher et qui pourraient indiquer que leur enfant souffre d’une forme quelconque de trouble alimentaire. Parfois, les signes sont évidents, parfois ils sont plus subtils. En voici quelques-uns :

  • grande préoccupation pour son alimentation, son poids, le nombre de calories et l’idée que les gens se font de son apparence;
  • changement dans les habitudes alimentaires (éliminer les desserts et les aliments riches en gras, compter les calories, exprimer le désir de manger seul);
  • excuses pour éviter de manger avec le reste de la famille : « j’ai déjà mangé », « je n’ai pas vraiment faim », « je vais manger plus tard »;
  • faible estime de soi;
  • retrait social;
  • conviction d’être gros alors que le poids est normal ou inférieur à la normale;
  • colère ou refus de reconnaître avoir un problème

Ces signes peuvent révéler un trouble alimentaire en développement, tandis que des signes plus sérieux peuvent indiquer qu’un enfant ou un adolescent a déjà adopté des conduites alimentaires désordonnées. Voici certains états ou symptômes de troubles alimentaires cliniques.

Anorexie mentale

Les enfants et les adolescents qui en souffrent ont tendance à :

  • refuser de garder un poids normal ou au-dessus de la normale pour leur groupe d’âge;
  • suivre des régimes alimentaires très restrictifs, souvent accompagnés d’exercices excessifs;
  • penser qu’ils sont trop gros malgré une perte de poids considérable;
  • être extrêmement préoccupés par leur poids et leur silhouette;
  • avoir excessivement peur de prendre du poids.

Boulimie

Les enfants et les adolescents qui en souffrent ont tendance à :

  • manger bien au-delà de leur faim de façon incontrôlée;
  • manger en secret ou entre les repas;
  • se sentir honteux et coupables de manger, et dès lors adopter des comportements compensatoires répétés de « purgation », comme se faire vomir, faire un emploi abusif de laxatifs, de pilules amaigrissantes ou de diurétiques, ou s’entraîner à l’excès.

Troubles de conduites alimentaires non spécifiés

Les enfants et les adolescents qui en souffrent ont tendance à :

  • adopter différents comportements liés à l’anorexie ou à la boulimie sans que ces comportements correspondent spécifiquement à une catégorie médicale en particulier

 

source: www.hopitalpourenfants.com